Le PSG a une nouvelle fois mis le marché des transferts en ébullition en débauchant deux talents portugais prometteurs de Benfica : Gonçalo Ramos et Cher Ndour. Mais ce n’est pas seulement une affaire de millions. Le président de Benfica, Rui Costa, donne son avis sur ces ventes, et son explication ajoute une nouvelle couche de complexité à l’énigme du mercato.
“La vente de Gonçalo a permis de conserver d’autres joueurs très importants“, affirme Rui Costa. On touche ici au cœur du dilemme des clubs portugais, où l’équilibre financier est souvent à couteaux tirés avec les ambitions sportives. Gonçalo Ramos, jeune prodige de 22 ans, n’est pas simplement un joueur que Benfica voulait vendre, mais plutôt celui qu’il fallait vendre pour maintenir la stabilité du navire.
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— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) August 7, 2023
L’offre alléchante du PSG, estimée à 65 millions d’euros plus 15 millions d’euros de bonus, a offert à Benfica la marge de manœuvre financière pour retenir d’autres talents clés tels que Neres, Morato, et Florentino. En somme, un sacrifice douloureux mais nécessaire pour le bien collectif. Rui Costa n’a pas manqué de le souligner : “Cette vente a permis essentiellement de mettre en avant les aspects positifs, en sauvegardant les aspects financiers“.
Cher Ndour : Un dilemme différent
Contrairement à Ramos, la vente de Cher Ndour, 19 ans, était moins une question de finances que de volonté personnelle du joueur. “Il était sur le point de renouveler son contrat, mais il a estimé que son avenir ne passait pas par Benfica“, explique Costa. Ici, c’est la volonté du jeune milieu de terrain italien qui a pesé dans la balance, faisant pencher la décision vers un transfert vers le PSG.
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Rui Costa aborde cette situation avec une philosophie réaliste. Benfica ne peut se permettre de retenir des joueurs contre leur gré, surtout lorsque l’on sait que le PSG offre des perspectives alléchantes tant sur le plan sportif que financier. “Nous faisons tout notre possible pour garder les joueurs que nous voulons à la maison, sans jamais entrer dans des bêtises folles car nous ne ferons jamais cela“, insiste Costa.
Quelles leçons pour les futurs mercatos ?
Le PSG continue de chasser sur les terrains ibériques pour renforcer son armada, témoignant d’un attrait croissant pour les talents de la péninsule. Benfica, quant à lui, demeure un vivier riche mais soumis aux contraintes économiques du football portugais.
Le double transfert vers Paris de ces deux jeunes pépites portugaises pose de grandes questions sur la dynamique du marché des transferts, notamment pour les clubs hors des “Big Five” ligues européennes. La balance entre ambitions sportives et impératifs financiers reste un équilibre précaire, que les dirigeants doivent constamment ajuster.
Un storytelling captivant, des enjeux multiples et des décisions qui influenceront le futur du football européen : voilà ce qui fait la magie du mercato. Et dans ce scénario, le PSG et Benfica jouent chacun leur rôle à la perfection.
Qu’en pensez-vous ? Est-ce que Benfica a fait le bon choix en vendant ces talents ? Partagez vos opinions dans les commentaires ci-dessous !