Noël Le Graët, ancien président de la Fédération française de football, a répondu mardi aux accusations de harcèlement sexuel portées contre lui par certains acteurs du monde du football, notamment par Florence Hardouin, ancienne directrice générale de la FFF.
Après sa démission, Le Graët a pris la parole pour rétablir la vérité et contredire les accusations portées contre lui. Le dirigeant breton a nié toutes les accusations de harcèlement sexuel et moral qui ont été formulées contre lui. Il a affirmé que les femmes à la Fédération l’appréciaient et qu’il n’avait jamais eu de comportement inapproprié envers elles.
“Elle me doit tout”
Le Graët a également précisé qu’il n’avait jamais touché Florence Hardouin, qui l’a accusé de harcèlement sexuel et moral. « Les accusations de Florence Hardouin ? Je ne lui ai même pas touché le petit doigt ! Je suis effaré de ce qu’elle raconte. J’aurais pu la virer depuis longtemps. Juste avant la Coupe du Monde, la majorité du Comex souhaitait son départ. En 2019, c’était une majorité de directeurs et de directrices… Je l’ai toujours protégée. Elle me doit tout », a-t-il précisé.
Le Graët a également critiqué la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, pour sa gestion de l’affaire, et a révélé que la majorité des membres du Comex de la FFF avait souhaité le départ de Hardouin avant la Coupe du monde.
“Aujourd’hui, dire à une collègue qu’elle a une jolie robe est presque considéré comme une agression”
Bien que Noël Le Graët soit sous le coup d’une procédure judiciaire, il a déclaré être confiant car personne n’a porté plainte contre lui. Ses avocats vont répondre aux accusations portées contre lui et il a annoncé l’ouverture prochaine de deux procédures judiciaires, l’une pour faire annuler la validation du rapport d’audit et l’autre en diffamation contre Amélie Oudéa-Castéra.
« C’est totalement faux. Je ne connais même pas celles qui m’accusent. Je démens tout cela. À la Fédération, vous pouvez leur demander, les femmes m’apprécient », s’est défendu le président démissionnaire dans une interview accordée au journal Ouest-France. « Aujourd’hui, dire à une collègue qu’elle a une jolie robe est presque considéré comme une agression. J’ai respecté tout le monde, les salariés m’adorent. »