La scène footballistique italienne vient d’être le théâtre d’un nouvel épisode dans la saga qui oppose le stratège de l’AS Roma, José Mourinho, au virtuose argentin Papu Gomez. La rivalité entre ces deux figures emblématiques du ballon rond vient d’atteindre son paroxysme, donnant lieu à un échange verbal piquant que les amoureux du football ne sont pas prêts d’oublier.
Tout a commencé lorsque Papu Gomez, avec une pointe d’arrogance, a revendiqué son unique souvenir du coach de l’AS Roma: “Mourinho? Je n’ai qu’un seul souvenir de lui, et c’est d’avoir gagné la Ligue Europa avec Séville contre lui “. Une pique audacieuse qui, on le sait tous, ne pouvait rester sans réponse du technicien portugais.
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— TeamFootball (@TeamFootballFr) October 22, 2023
Le coup de grâce de Mourinho
La suspension de deux ans pour dopage infligée à Papu Gomez, suite à un contrôle positif à la terbutaline, a offert à Mourinho l’occasion en or de riposter. Et comme à son habitude, le “Special One” n’a pas mâché ses mots lors de la conférence de presse post-match, après une victoire étriquée mais précieuse de l’AS Roma (1-0) face à Monza.
“Je ne me souviens pas avoir vu jouer Papu Gomez lors de la finale de Ligue Europa, mais je me rappelle qu’il a joué contre la Juventus en demi-finale avec un contrôle positif. J’ai un peu de toux, mais je m’abstiens de prendre du sirop ou des médicaments, j’ai peur de ne pas passer les contrôles antidopage,” a lâché Mourinho, faisant référence à l’excuse de la toux avancée par Gomez pour justifier son absorption de terbutaline.
Mourinho su Papu "dopato" Gomez.
— Suor Bakken (@erpitoneasr) October 22, 2023
Non fa prigionieri Josè. pic.twitter.com/rrima0JQiC
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Un match sous haute tension
Le duel sur le terrain entre l’AS Roma et Monza a été à la hauteur des attentes, avec un Monza réduit à dix juste avant la pause, et un Mourinho expulsé dans le temps additionnel. L’unique but de la rencontre, œuvre de l’international italien Stephan El Shaarawy, a permis à l’AS Roma de savourer la victoire, mais le véritable spectacle s’est joué en dehors du rectangle vert, dans cette guerre des mots dont seul Mourinho a le secret.