Envisageant de repousser les frontières de l’imaginable, l’Arabie Saoudite se prépare à transformer le désert en une oasis futuriste pour la Coupe du Monde 2034. Ce projet colossal, mélange d’ambition et d’innovation, invite la FIFA et le monde du football à entrer dans une ère nouvelle, tout en suscitant des interrogations sur les implications humaines et environnementales.
Lors de leur récente visite à Neom, les inspecteurs de la FIFA ont été confrontés à un défi de taille : envisager la transformation d’une étendue désertique en une métropole futuriste, une vision audacieuse où s’étaleront des gratte-ciels sur 170 kilomètres.
Ce projet, qui évoque les décors d’un film de science-fiction, vise à créer une métropole écologique accueillant neuf millions d’habitants, avec plusieurs stades comme joyaux de son couronnement sportif.
Un pari audacieux pour la FIFA
La validation de la candidature saoudienne en 2024 par la FIFA serait un acte de foi, pariant sur un projet d’infrastructure sans précédent. La réalisation complète de Neom reste incertaine, et exclure ce projet phare du plus grand événement sportif mondial serait incongru.
Alors que l’Arabie Saoudite se positionne comme le seul candidat pour 2034, des détails cruciaux, notamment en termes de droits de l’homme et de logistique, demeurent flous. Les Saoudiens pourraient obtenir l’aval de la FIFA même avec un dossier de candidature minimaliste, une situation qui suscite des interrogations.
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— TeamFootball (@TeamFootballFr) December 19, 2023
Les défis logistiques et culturels
La FIFA et l’Arabie Saoudite envisagent un tournoi hivernal, évitant les températures extrêmes, mais ce choix pourrait entraîner des complications de calendrier. De plus, le tournoi devrait se dérouler sans alcool, conformément aux lois locales, ce qui pourrait poser des défis pour la commercialisation et l’hospitalité.
Un aspect crucial du projet saoudien est son impact sur les droits de l’homme. La FIFA se doit d’assurer que les standards internationaux soient respectés, notamment en ce qui concerne le traitement des travailleurs migrants et l’impact sur les communautés locales. La question des droits de l’homme reste une préoccupation majeure, et la FIFA doit veiller à ce que les promesses de respect et de protection soient tenues.
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L’Arabie Saoudite, avec ses plans pour 2034, ne propose pas seulement une Coupe du Monde ; elle offre une vision d’un futur où le football, la technologie et la culture se rencontrent dans un environnement exceptionnel.
Cependant, cette vision doit être équilibrée avec une considération attentive des impacts humains et environnementaux. L’Arabie Saoudite, sous le regard scrutateur du monde, a l’opportunité de redéfinir ce qu’une Coupe du Monde peut être, tout en respectant les principes fondamentaux de respect et d’équité.