Dixième de Ligue 1 en 2022/2023, le FC Lorient déçoit depuis le début de saison. Avant-dernier du classement avant son match face à Strasbourg, les bretons sont plus que jamais menacé par une relégation. Analyse d’une équipe en difficulté depuis la fin du mois d’août.
Tube de l’été de la précédente saison, les Merlus étaient reparti sur de bonnes bases avec cinq points en trois matchs face à des adversaires occupant les premières places du classement actuel.
Lors de la première journée face au PSG, les hommes de Régis Le Bris avaient su faire le dos rond afin d’obtenir un nul du Parc des Princes (0-0). La semaine suivante, réception de Nice et deuxième bon point de la saison (1-1). Deux points capitalisés face au LOSC à la troisième journée avec une victoire sur un score large (4-1).
Les lorientais semblaient donc confirmer leur bonne saison dernière en s’évitant ainsi une saison compliqué en jouant le maintien. Hélas, depuis ce 27 août, plus rien… Enfin si, douze matchs joués pour seulement une seule victoire, quatre nuls et sept défaites. Au même nombre de matchs la saison dernière, ils comptabilisaient déjà huit victoires et s’assuraient une saison tranquille malgré les quatre descentes au terme du championnat.
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Un mercato raté !
Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. Lorient a vendu des joueurs l’été dernier et a renflouer les caisses du club pour le plus grand bonheur de son président Loïc Féry. En effet, ce sont près de cinquante millions d’euros qui ont été virés sur les comptes avec notamment le départ de Moffy (prêté puis vendu à Nice) l’hiver dernier, puis ceux de Le Fée (Rennes) et Koné (Almeria) lors de l’intersaison.
Vendre c’est bien, remplacer qualitativement, c’est mieux. Pas sûr que ce soit le cas malgré les quelques millions d’euros investis sur Formose Mendy en provenance d’Amiens ou d’Aiyegun Tosin venu du FC Zurich. Des paris en somme, au même titre que les arrivées de Tiémoué Bakayoko auteur d’une saison quasi-blanche à l’AC Milan ou du champion du monde Benjamin Mendy qui n’avait plus joué depuis août 2021 et ses problèmes judiciaires.
On sait ce qu’on perd mais on ne sait pas ce qu’on gagne. Lorient avait trop peu de certitudes sur les recrues qui peinent à faire la différence sur cette première partie de saison.
📄👇 Le groupe des Merlus pour la réception du @RCSA (demain 15:00) pic.twitter.com/cM8tqbw4zn
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Le Bris encore l’homme de la situation ?
Reconnu la saison dernière pour le jeu déployé par son équipe et ses conférences de presse portées sur ses idées de jeu, Régis Le Bris est fragilisé semaine après semaine. Pour sa deuxième saison à la tête de l’effectif professionnel, l’homme de 48 ans n’a pas encore trouvé la formule magique pour glaner des points. Plusieurs systèmes de jeu depuis la première journée et vingt- neuf joueurs utilisés, soit le plus grand total à ce jour en Ligue 1.
Après la défaite la semaine passée contre l’OM (2-4), le coach lorientais était déçu mais ne voulait pas pour autant s’alarmer de cette très mauvaise passe. Il pointait cependant un problème d’équilibre dans son équipe, notamment défensivement puisque les morbihannais ont encaissé 29 buts en quinze matchs et ont actuellement la plus mauvais défense du championnat.
Le Bris veut se réfugier dans le travail et attend de ses joueurs plus d’investissement en séance comme il a pu le dire également après le match contre les phocéens : « Il faut avoir l’envie d’en faire plus à l’entraînement pendant la semaine pour inverser la tendance ».
La conférence de presse de Régis Le Bris avant la rencontre face au Racing Club de Strasbourg Alsace. pic.twitter.com/sgqZDzErYO
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Mobilisation générale avant la trêve
Le Bris semble avoir l’énergie nécessaire pour insuffler un nouveau souffle à ses joueurs afin de ne pas se faire distancer par son homologue du jour qui pourrait prendre huit points d’avance en cas de victoire au Stade du Moustoir. Il serait judicieux pour lui de gagner afin de ne pas se retrouver dans une situation extrêmement compliquée.
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Ascenseur fort en émotion pour l’entraîneur des merlus qui souhaitait partir en fin de saison dernière après avoir rencontré les dirigeants niçois qui cherchait un nouvel entraîneur.
Un quasi faux départ, ponctué d’une reprise dans son club sous tension qui sont probablement la conséquence d’une avant dernière place au classement.
Réception de Strasbourg et déplacement à Brest pour prendre le maximum de points et ainsi ne pas être décroché par les équipes pointant hors de la zone rouge. Une victoire dès aujourd’hui pour déjouer une statistique. En effet, lors de la saison 1998/1999, Lorient avait gagné seulement deux matchs sur ses seize premiers matchs et était descendu en Ligue 2 à l’issue de la saison