Marcelino à l’OM ? La question de la venue de l’entraîneur espagnol à l’Olympique de Marseille passionne les supporters. Mais peu de gens connaissent réellement le coach de 57 ans, passé par Séville, Villarreal, Valence ou l’Ahtletic Bilbao.
TeamFootball a contacté un de ses buteurs en Liga. Il est français et a explosé aux yeux de l’Europe entière lors de son passage sous la houlette de Marcelino. Jérémy Perbet a désormais 38 ans et une carrière de serial buteur encore en cours ! Il vient de finir meilleur buteur de la 3e division belge, en battant le record du nombre de buts sur une saison (31).
Surnommé « Perbut », il fut aussi meilleur buteur de la Pro League (1ère division) avec Mons (25 buts) puis avec Charleroi (22 buts). À Villarreal, il s’était fait sa place au milieu de Giovanni Dos Santos, Ikechukwu Uche ou Gerard Moreno.
Le natif du Puy-en-Velay (Haute-Loire) nous a accordé plus d’une heure de discussion, sur sa carrière, ses grands moments -notamment l’élimination de Tottenham à Wembley (Jérémy Perbet fut le buteur décisif)-, ou encore ses plus belles rencontres (JPP !).
Qui est Marcelino ?
Mais aujourd’hui, ce qui nous intéresse, c’est bien Marcelino, « arrivé à Villarreal en janvier 2013, une semaine avant moi ». Jérémy Perbet avait été recruté sur DVD, Marcelino cherchait un vrai buteur, suite au départ de Fernando Cavenaghi, l’ex-bordelais qui ne mettait plus un pied devant l’autre. 1 an et demi plus tard, « Perbut » aura inscrit plus de 20 buts pour le sous-marin jaune et fait passer l’équipe de la 2e division à une qualification européenne !
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Le pari fou
Jérémy Perbet se montre élogieux envers ce coach qui a marqué sa carrière : « Moi, petit joueur français qui vient de Belgique, je remplaçais Fernando Cavenaghi ! Imaginez ! La première semaine d’entraînement, j’étais à la ramasse. Je ne parlais pas bien l’espagnol, ça jouait vite, c’était intense… Et Marcelino me met titulaire ! »
« Impensable. Je n’y croyais pas moi-même. Sauf que je mets 2 buts ! Et 11 buts en 4 mois. On passe du milieu de tableau à la montée en Liga. Je gagne le respect des supporters… J’ai d’ailleurs demandé ensuite au coach ce qui lui était passé par la tête de m’aligner si vite. Il m’a répondu ‘peu importe tes prestations à l’entraînement la première semaine, je sais que tu es un buteur, tu peux marquer n’importe quand, alors maintenant au boulot’. Je lui ai donné raison ! »
Une pesée tous les jours
Si Marcelino a su rapidement le mettre en confiance, comment se comporte celui qui pourrait débarquer à l’OM cet été ? « Il savait donner confiance à tout le groupe, tout en étant dur », ajoute-t-il, « ses entraînements m’ont choqué quand je suis arrivé, j’étais pourtant au summum de ma carrière en Belgique, en pleine forme. Mais les séances étaient hyper physiques et il surveillait tout. L’hygiène de vie, la masse graisseuse toutes les semaines, le poids chaque jour ! »
Les pleurs de Marcelino
Selon cet attaquant qui s’est offert une forte notoriété en Espagne et en Belgique, Marcelino avait installé des règles strictes, voire même « sévères ». « Les amendes en cas de poids excessif étaient un peu exagérées pour les moins gros salaires… C’est sûr qu’un Giovanni Dos Santos, ça ne le dérangeait pas trop une amende de quelques milliers d’euros ! » Mais ce qu’il retient, c’est aussi le côté « meneur d’hommes » de l’entraîneur espagnol, qui n’avait alors pas encore connu ses expériences à Valence ou l’Athletic Bilbao.
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« Je ne parlais pas trop la langue, je découvrais une nouvelle façon de jouer mais il a directement essayé de bien m’intégrer. Les entraînements, c’était le jour et la nuit avec la Belgique. Je me souviens que Jean-Pierre Papin nous avait concocté une préparation physique à l’Italienne, à l’époque, à Strasbourg. Mais pendant la saison, ça allait. À Villarreal, c’était non-stop. Sauf que Marcelino savait gérer psychologiquement. Ça m’avait interpelé : on avait des jours sans parfois à l’entraînement. Il disait ‘ok on arrête ! On verra demain’. Il ne forçait pas et était vraiment apprécié dans le groupe… Les résultats, ça aide aussi… ».
Jérémy Perbet ajoute une autre anecdote au sujet de la face très humaine de l’Espagnol : « Il nous a fait un discours parce qu’il ne savait pas s’il allait rester après la saison en 2e division. Il a eu un mot pour tous, même ceux qui ont moins joué. Chacun est particulier pour lui. Et là, il a pleuré devant tout le monde ! Ce coach parle avec le cœur. Et ce n’est pas surjoué. Bravo et merci ! ».
Marcelino en demande trop ?
En cherchant bien, Jérémy Perbet trouve finalement un bémol à la façon de faire de Marcelino. Le buteur a fait preuve d’une formidable régularité physique pendant toute sa carrière, « sauf qu’à Villarreal, à 2 journées de la fin, on joue le Barça, je me blesse à la cheville. J’avais tout donné toute la saison, mon corps m’a lâché. C’était le cas pour beaucoup de joueurs bien avant moi. Il nous demandait tellement, j’étais passé entre les gouttes, donc c’est normal qu’à un moment… »
Marcelino serait-il l’entraîneur idéal pour succéder à l’intransigeant Igor Tudor ? Jérémy Perbet, grand « malade de l’OM », a son avis sur le sujet : « Le côté humain est primordial à Marseille, il faut rassembler le public et les joueurs, il faut être exigeant, rassembleur et attentif, proposer un jeu intense. Marcelino veut beaucoup de mobilité des attaquants, il évolue souvent en 4-4-2, ça peut fonctionner à l’OM. »
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« Il insiste pour relancer de derrière, que les 2 milieux axiaux s’écartent et trouvent des angles de passes vers l’avant. Il cherche des attaquants complémentaires, c’était le cas entre Giovanni Dos Santos, percutant et rapide, et moi, buteur de surface. D’ailleurs, j’y pense, moi qui côtoie Eric Gerets (NDLR : entraîneur de l’OM entre 2007 et 2009) en Belgique, c’était lui aussi ce type de coach. » De bons souvenirs pour les supporters olympiens.
À savoir, Jérémy Perbet n’a « connu Marcelino que dans de bons moments, avec des résultats. Comment gère-t-il les difficultés ? Difficile à dire. ». Avant de conclure : « Lui met l’équipe devant tout, ce coach ne se met pas en avant. Je ne suis pas au-dessus de vous, je suis avec vous ! Et il le prouve tous les jours. »
De bon augure pour l’Olympique de Marseille, si jamais le coach espagnol venait à prendre le poste d’Igor Tudor.
Il faut arrêter avec des peintres qui ramènent un vrai coach qui est respecté et qui nous ramène au moins en ldc et passer au moins les poules
Je veux Marcelo gallardo
De toutes façon peu importe vous lui cracherai tous au visage même avant qu il commence 🤣🤣
Vraiment pas mal comme profil ! J’adhère
il faut un sud américain qui connait la pression la passion la ferveur
Un coach qui nous fasse gagner le championnat ou au moins 2e , gagner la coupe de France , et faire au moins les 8e de C1 , si on passe les barrages , déjà il faudra qu’il nous les fasse passer………
Brendan rodgers joachim löw ou l’ancien coach du bayern licencier
Avant d avoir un bon entreneur il faudrait avoir une bonne équipe autrement ils viendront pas .
Il nous faut un ancien de l’OM!
JULIEN STÉPHAN OU AUTRE J’AIMERAIS VOIR UN FRANÇAIS HABIB BEYE ALORS CETTE IL ENTRAÎNE RED STAR EN NATIONAL 3 TROISIÈME AU CLASSEMENT IL EST MARSEILLAIS IL CONNAÎT ET IL EST CONSULTANT SUR CANAL + CANAL FOOTBALL CLUB IL SAIS E QUOI IL PARLE IL PARLE BIEN IL SAIS DE QUOI IL PARLE
Gallardo où Zidane , où stephan
C’est un pote de Mr Longoria
Il faut que Pablo tape du poing sur la table les joueurs sont payés gracieusement alors si l’entraîneur demande quoi que ce soit, les joueurs obéissent point . Le premier qui se plaint il dégage point barre.