Il n’a pas laissé un souvenir impérissable. Ni à l’Olympique de Marseille, ni au SV Scherpenberg, en 6e division allemande…
Kostas Mitroglou est une énigme. Qu’il est loin le temps où il participait à l’Euro 2012 et foulait les pelouses brésiliennes lors de la Coupe du monde 2014. L’ex-international grec n’a plus rien du joueur qu’il était. L’Olympique de Marseille l’a appris à ses dépens, à l’été 2017, en le recrutant pour palier le manque d’un “grand attaquant“. 50 matchs, 16 buts, une lenteur caractéristique, 2 prêts (Galatasaray et PSV Eindhoven) et puis s’en va. Avec un bon coup de pied aux fesses de la part des supporters olympiens.
Choix des coachs, passivité à l’entraînement, lassitude mentale ou autres raisons, c’est la dégringolade pour le Grec, pourtant très en réussite à l’Olympiakos puis avec Benfica, 44 buts entre 2014 et 2016.
Star de R1 !
Signe de cette fin de carrière difficile, Kostas Mitroglou a été repéré en janvier 2023 au sein d’un club amateur allemand de 6e division, à Rheurdt-Schaephuysen, non loin de Düsseldorf. Une pige de six mois qui lui a permis de convaincre un autre club amateur !
Cet été, il s’engage auprès du SV Scherpenberg. Dans l’équivalent de la division Régionale 1 (R1) française, nul doute que le Grec devait attirer l’attention. Cinq buts en trois matchs de préparation, des premiers matchs convaincants, un début de championnat plutôt positif. Puis ça se dégrade.
“L’entraîneur change de système, se passe d’un attaquant dans un 4-2-3-1“, détaille le média allemand NRZ… Il ose mettre Kostas Mitroglou sur le banc. Oui, sur le banc en 6e division ! Après seulement 7 matchs, l’ex-marseillais prend la porte. Bye-bye. On ne met pas le grand Kostas sur le banc ! Contrat résilié. Le club pointe du doigt “un manque d’implication“. Le grand Kostas en aura-t-il définitivement marre du football après un tel affront ?
Champion de Grèce à six reprises, deux fois champion du Portugal, vainqueur du championnat et de la coupe en Turquie, finaliste de l’Europa League avec l’OM en 2018, le palmarès de Kostas Mitroglou parle tout de même pour lui. Malgré les attaques fréquentes de certains supporters sur les réseaux sociaux.